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  • Folge vom 18.09.2022
    Journal en français facile 18/09/2022 20h00 GMT
    GUERRE EN UKRAINE : les habitants d'Izioum tentent de se retrouver un semblant de vie ; et autres nouvelles.Transcription Raphaël Reynes : Il est 20 heures en temps universel, 22 heures, ici à Paris. Bonjour à tous et merci d'être avec nous pour ce Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous. RR : Dans l'actualité de ce dimanche 18 septembre : six mois d'occupation, des semaines de bombardement et un cimetière où près de 500 corps ont été enterrés à la va-vite. La ville d'Izioum, en Ukraine, tente de retrouver un semblant de vie. Reportage à suivre, dès le début de cette édition. SB : L'Afghanistan, un an après le retour des talibans et les jeunes filles qui ne peuvent plus aller à l'école. Les Nations Unies parlent de décision « honteuse » et « sans équivalent dans le monde ».  RR : Et puis, le sport et la finale de l'Euro de basketball. La France affronte son « meilleur ennemi », l'Espagne, à Berlin, en Allemagne. Les Français en difficulté, ils sont actuellement mené de 10 points. ----- SB : Les habitants d'Izioum, en Ukraine, tentent de retrouver leurs repères après 6 mois d'occupation russe. RR : Le centre-ville a été presque entièrement détruit et puis, il y a, bien sûr, ces quelque 500 cadavres découverts dans une forêt, près de la ville. Un cimetière qui concentre toute l'attention des habitants d'Izioum. Au milieu du chaos, ceux qui sont restés et ceux qui reviennent tentent tout de même de retrouver un sens à la vie. Reportage de notre correspondant en Ukraine, Stéphane Siohan. Dans un ancien garage, devenu un dépôt d’armes russes, totalement détruit par des missiles ukrainiens, Svetlana, retraitée, marche à travers les ruines, à la recherche de nourriture, ou du moindre objet à récupérer, pouvant améliorer son quotidien. « Toutes les infrastructures sont détruites, tout, toutes les usines, tout est détruit. Il n’y a plus de travail, seulement dans la construction, mais ça ne sera pas pour tout le monde. Et ce qui est effrayant, c’est qu’il y a l’hiver qui arrive. On va essayer de survivre, mais mon Dieu, faites que ça ne tire plus. » Les combats se poursuivent plus à l’est, en direction du Donbass, tandis qu’à Izioum, les soldats ukrainiens reprennent des forces et font détonner les mines russes encore nombreuses dans la ville. Igor, ancien employé de la compagnie de gaz, n’arrive pas à s’habituer à ce calme précaire. « Écoutez, il y a une sirène. Je n’arrive pas à croire qu’on a été libérés, j’ai peur qu’ils se remettent à tirer. On vit dans la peur, parce que personne ne sait ce qui va nous arriver, comment on vivre. Il n’y a plus d’électricité, plus d’eau, pas de chauffage, pas de gaz. Vous savez, on veut vivre comme des humains, Ici ou là-bas, quelle différence. » Les autorités ukrainiennes se donnent un mois pour effectuer des réparations sommaires, faute de quoi, cet hiver, la vie des habitants pourrait devenir un enfer froid. Stéphane Siohan, Izioum, RFI. SB : Vladimir Poutine appelle le Tadjikistan et le Kirghizstan à faire taire les armes. RR : Les deux anciennes républiques soviétiques s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu conclu en urgence, avant-hier, en Ouzbékistan, après une brusque montée de violence à la frontière que les deux pays se disputent. Le Kirghizstan affirme que 36 de ses citoyens ont été tués dans les affrontements, cette semaine. SB : L'ONU parle d'une « fermeture honteuse et sans équivalent dans le monde ». Cela fait un an que les filles ne vont plus à l'école, en Afghanistan. RR : Depuis le retour au pouvoir des talibans, à Kaboul. Les Nations Unies demandent aux autorités afghanes des « mesures urgentes » pour permettre aux filles de retourner à l'école. Elles sont près d'un million à vivre sans professeur et sans camarade de classe. Vincent Souriau. Elles n'ont toujours pas accès à l'école secondaire dans 24 des 34 provinces d'Afghanistan. Ce qui signifie que plus de 850 000 jeunes filles sont privées de cours dans le pays. Impossible pour une écolière de trouver un collège ou un lycée encore ouvert. Le régime taliban prétend que c'est une situation temporaire et que les portes rouvriront dès que les programmes scolaires et les tenues seront jugés dignes de la loi islamique. En réalité, c'est une suspension mal camouflée du droit fondamental à l'éducation. Pour l'instant, les facultés publiques sont épargnées, elles ont rouvert au printemps dernier. Et même si les classes sont désormais séparées entre les hommes et les femmes, même si le voile y est obligatoire, même s'il n'y a plus de cafétéria, plus de promenade autorisée entre les cours, la reprise de l'enseignement supérieur a permis de souffler. Mais compte tenu de la pénurie de lycéennes organisée par les talibans, il y aura très bientôt de moins en moins d'étudiantes admises à l'Université. RR : Vincent Souriau. SB : Nanmadol a touché terre, au Japon. RR : Nanmadol, c'est un typhon très puissant qui a effectivement atteint la côte sud-ouest du Japon, tout à l'heure, avec des vents qui soufflent à plus de 230 kilomètres par heures. 50 centimètres de pluie sont tombés sur la grande île de Kyushu, en moins d'une journée. SB : Et dans la mer des Caraïbes, c'était une tempête tropicale. C'est désormais un ouragan. RR : Fiona s'est renforcée à l'approche de l'île de Porto Rico. L'ouragan se trouve à quelques kilomètres des côtes. Le gouverneur de Porto-Rico appelle les habitants à se mettre à l'abri. En Guadeloupe, où Fiona est passée avant-hier soir, l'état de « catastrophe naturelle » va être décrété en fin de semaine prochaine. Fiona y a fait un mort et provoqué d'importantes inondations. SB : Les débats de l'Assemblée générale de l'ONU à New York commencent demain avec les traditionnelles prises de parole des chefs d'État et de gouvernement.  RR : Et aujourd'hui, le secrétaire général de l'ONU a accordé un entretien exclusif à RFI et à France 24. Antonio Gutteres a parlé de l'Ukraine, du changement climatique, de la persécution des Ouïghours en Chine et du nucléaire iranien, mais aussi d'Haïti, et de la violence des groupes criminels sur l'île. Antonio Gutteres demande la mise en place d'une police robuste et capable de rétablir l'ordre.  Je suis convaincu qu'il faut absolument réintroduire une sécurité sérieusement. La proposition que j'ai mis sur la table, c'est qu’il faut vraiment un programme international d'appui à la formation et à l'équipement de la police, mais qu'il faudra avoir dans cette perspective, une force robuste capable de mettre fin à l'action des gangs. Je crois qu'il nous faut avoir Haïti dans cette transition de formation et d'équipements, d'une police qui, pour le moment, est inefficace. Il faut avoir une force qui puisse vraiment mettre de l'ordre vis-à-vis une ville notamment, mais aussi le pays complètement contrôlé par des gangs. Ce ne sont pas des mouvements politiques, ce sont des gangs, malheureusement infiltré aussi par des gens liés au pouvoir économique, au pouvoir politique.  RR : Antonio Guterres avec Christophe Boisbouvier et Marc Perelman. Un entretien à retrouver en intégralité sur le site de RFI. SB : Des chefs d'État et de gouvernements du monde entier s'inclinent sur le cercueil de la reine Elizabeth II, à Londres. RR : Le président américain et son épouse, Joe et Jill Biden, ont rendu hommage à la « dignité » de la souveraine, décédée la semaine dernière en Écosse. Emmanuel Macron, lui aussi accompagné de son épouse, a affirmé « partager la peine des Britanniques ». Hommages également de la présidente de la Commission européenne, Ursula van Der Leyen, du roi Felipe VI d'Espagne ou encore de la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, visiblement très émue. Tous les dirigeants étrangers étaient reçus, ce soir, au palais de Buckingham, pour un premier grand rendez-vous diplomatique avec le roi Charles III. SB : Et revenons à présent sur l'Europride, cette grande manifestation pour les droits des homosexuels, qui était organisée hier à Belgrade, en Serbie. RR : Une manifestation interdite par le gouvernement serbe jusqu'au dernier moment. Quelques instants avant le début de la manifestation, que les organisateurs avaient maintenue, malgré tout, la première ministre de Serbie a donné son accord pour que l'Europride ait lieu. Ces revirements, ces changements d’idées, ont donné l'impression d'un manque de décision centralisée et d'une absence de continuité des engagements pris. Alors, comment expliquer ces comportements ? Éléments de réponse avec Laurent Rouy. Difficile de dire qui a autorisé l'Europride de Belgrade samedi, tant la prise de décision a été opaque. Ce qui est sûr : la Première ministre serbe, une pro européenne, a garanti la sécurité des participants au cours d'une réunion d'urgence avec des députés européens, 3 heures avant le défilé. Auparavant, le ministre de l'Intérieur, le politicien le plus pro russe du gouvernement, avait interdit l'Europride, en contravention avec la Constitution. Arbitre de ces tensions, le président Vucic, avait d'abord interdit la manifestation fin août, avant de s'en désintéresser publiquement vendredi. Impossible qu'il n'ait pas été consulté samedi, tant il contrôle tous les leviers de décision du pays. L'Europride a aussi été un enjeu international : selon le rapporteur européen pour la Serbie, Vladimir Bilcik, la campagne anti gay pride a été financée par Moscou. De même, les pressions européennes ont bien permis, in extremis, au cortège de s'élancer. C'est sans doute un mini affrontement Est Ouest, qui s'est joué à Belgrade lors de la marche des fiertés LGBT. Laurent Rouy, Belgrade, RFI. SB : Le Basket et la finale de l'Euro qui se joue en ce moment à Berlin. RR : La France et l'Espagne s'affrontent pour le titre de champion européen. La première mi-temps avait été largement à l'avantage des Espagnols. Les Français ont réussi à remonter au score dans les dernières minutes de cette première mi-temps. Mais à l’heure actuelle, et alors qu’il ne reste qu’un peu plus de 2 minutes à jouer, c’est l’Espagne qui mène de 10 points. C’est la fin de ce Journal en français facile. Merci Sylvie Berruet. SB : Avec plaisir Raphaël
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  • Folge vom 17.09.2022
    Journal en français facile 17/09/2022 20h00 GMT
    GUERRE EN UKRAINE : la découverte de plus de 400 corps enterrés sommairement dans la région d'Izioum ; et autres nouvelles.Transcription Raphaël Reynes : Il est 20 heures en temps universel, 22 heures, ici à Paris. Bonjour à tous et merci d'être avec nous pour ce Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous. RR : Dans l'actualité de ce samedi 17 septembre : l'émotion, en Ukraine, après la découverte de plus de 400 corps enterrés sommairement dans la région d'Izioum. L'émotion et la colère. Pour beaucoup d'Ukrainiens, la Russie se livre à un génocide. Reportage, à Izioum, dès le début de ce journal. SB : La Chine sera représentée aux funérailles d'Elizabeth II, ce lundi à Londres. Le vice-président chinois est attendu dans la capitale britannique, malgré l'opposition de nombreux parlementaires, ils dénoncent la politique de Pékin contre les Ouïghours. RR : Et puis, les inégalités qui se creusent, en Inde, selon un rapport de l'ONG Oxfam. L'Organisation affirme que les salaires des femmes, des musulmans et des plus pauvres sont très inférieurs à ceux des autres travailleurs indiens. ----- SB : L'Ukraine est toujours sous le choc après la découverte, près de la ville d'Izioum, de plusieurs centaines de tombes. RR : Un cimetière dans lequel reposent les corps de plusieurs centaines de victimes mortes pendant l’occupation russe de cette ville. Les autorités judiciaires ont identifié 443 personnes enterrées dans une forêt proche de la ville. Il est encore trop tôt pour connaitre les circonstances de leur mort. Mais, en tout cas, l'onde de choc se propage dans tout le pays. Et, chez beaucoup d’Ukrainiens, les images d’Izioum sont associées à un mot : génocide. Reportage de notre correspondant en Ukraine, Stéphane Siohan.  Andriy est le commandant d’une unité de la gare nationale chargée de protéger l’accès à la forêt où ont été retrouvés des centaines de corps. Après avoir vu lui-même les premières dépouilles, il n’arrive pas à masquer sa colère. « Ce que je vous dis, c’est qu’on découvre ici le véritable visage de l’armée russe. Comment on a pu vivre avec ces gens ? Ce ne sont pas des gens normaux. C’est vraiment la putain de merde. » En attendant les conclusions des médecins légistes, Dmytro Lubinets, représentant de la Verkhovna Rada, le parlement ukrainien, pour les questions de droit de l’homme, ne se fait aucune illusion sur le drame qui s’est joué à Izioum ces six derniers mois. « En deux jours, j’ai vu des salles de torture à Balakliya, puis ici à Izioum. Après leur passage dans les salles de torture, des gens du coin emmenaient les victimes ici et les enterraient. Cela témoigne du fait que la Fédération de Russie conduit en Ukraine un génocide, elle tue des femmes, des enfants, la population civile. La Russie se livre à une destruction de masse de nos infrastructures. Cette situation se répète systématiquement dans tous les endroits, qui ont été temporairement sous occupation russe. » Même si beaucoup de victimes semblent avoir été tués dans des bombardements au début de la guerre, les autorités ukrainiennes qualifient désormais les morts d’Izioum comme les conséquences d’actes de type génocidaires. Les enquêtes livreront ultérieurement leurs conclusions, mais beaucoup d’Ukrainiens éprouvent déjà la sensation que les soldats russes veulent tout simplement les éliminer. Stéphane Siohan, Izioum, RFI. RR : Ce soir, les autorités de Kiev annoncent la centrale nucléaire de Zaporijjia est à nouveau connectée au réseau électrique ukrainien. SB : Joe Biden met à nouveau en garde Vladimir Poutine contre l'utilisation d'armes chimiques ou nucléaire, en Ukraine. RR : « Cela changerait le cours de la guerre d'une façon jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale », avertit le président américain qui promet une réponse « conséquente », importante, de la part des États-Unis si la Russie utilise ce genre d'armes. SB : Joe Biden qui en route vers Londres pour assister aux funérailles de la reine Elizabeth II. RR : Le président américain fait partie des centaines de chefs d'États, de chefs de gouvernements et de têtes couronnées qui assisteront à la cérémonie, ce lundi. Plus de 2 000 invités sont attendus à Westminster. La Maison Blanche indique qu'aucune rencontre formelle n'est prévue avec la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, à l'occasion de ce voyage de Joe Biden à Londres. Ils se retrouveront quelques jours plus tard, à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, indique la présidence américaine. SB : Et la Chine, Raphaël, sera finalement représentée aux funérailles de la reine d'Angleterre. RR : Oui, malgré la polémique déclenchée par plusieurs parlementaires britanniques qui dénoncent la politique menée par les autorités chinoises dans la région du Xinjiang. Les précisions de Vincent Souriau. La Chine sera finalement représentée par son vice-président, Wang Qishan, qui sera le plus haut dignitaire chinois à fouler le sol britannique depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19. Sa présence à Londres se confirme malgré la bronca de plusieurs députés qui n'ont pas mâché leurs mots dans une lettre adressée au ministère britannique des Affaires étrangères. Inviter les autorités chinoises aux funérailles de la reine, écrivent-ils, revient à convier à notre table les architectes du génocide des Ouighours au Xinjiang. La diplomatie britannique se défausse sur les services de la famille royale qui ont le dernier mot s'agissant des invités. Et rappelle qu'une invitation a été transmise à tous les pays avec lesquels le Royaume-Uni entretient des relations diplomatiques. C’est faux, rétorquent les parlementaires. Nous ne convions pas la Russie et la Biélorussie en raison de la guerre en Ukraine, la Birmanie où les généraux ont pris le pouvoir par la force, il serait inconcevable que Pékin soit reçu plus favorablement. RR : Vincent Souriau. Et, à Londres, des dizaines de milliers de personnes font toujours la queue pour pouvoir rendre un dernier hommage à la reine. Elles ont jusqu'au petit matin, lundi, pour le faire. SB : La capitale du Kazakhstan change de nom. Ou, plutôt, change encore de nom ! RR : Oui, en 2019, elle avait été rebaptisée « Nur-Sultan » par l'ex-président du Kazakhstan. Pourquoi « Nur-Sultan » ? Eh bien, parce que c'est le prénom de l'ancien président. Mais, depuis aujourd'hui, la capital kazakhstanaise redevient Astana. Le nouveau président a signé la loi qui rend son nom à la ville. Un texte qui ramène aussi le mandat présidentiel à 7 ans non-renouvelables, contre 5 ans renouvelables 2 fois, auparavant. SB : Elle est restée interdite jusqu'à la dernière minute. L'Europride, la grande manifestation pour les droits des homosexuels, a finalement été autorisée, à Belgrade en Serbie. RR : Autorisée par la Première ministre elle-même. Mais des incidents ont éclaté avant que le cortège prenne le départ. Des incidents sans réelle gravité, causés par les « antipride ». Laurent Rouy. L'Europride, la parade européenne des fiertés des communautés LGBT+ s'est finalement tenue à Belgrade. Sous la pluie et en présence de 3 000 policiers, un petit millier de participants a parcouru le centre-ville avant de rejoindre un concert jusque tard dans la nuit. Dans des rues adjacentes, les antiprides ont créé quelques incidents, des bousculades ou des lancers de fumigènes. La police a dû répliquer avec des lacrymogènes. Une trentaine de personnes a été arrêtées. Jusqu'en début d'après-midi, la légalité de l'Europride avait été contestée par le tribunal administratif de Serbie, et par le ministre de l’Intérieur, l'un des plus droitiers du gouvernement actuel, pourtant présidée par une Première ministre ouvertement lesbienne. Finalement c'est la Première ministre qui a garanti la sécurité de la Pride auprès de députés européens lors d'une rencontre de dernière minute. Selon Vladimir Bilcik, le rapporteur européen pour la Serbie présent dans la manifestation, les antipride particulièrement bien organisés, étaient financés par la Russie. Il note cependant la réussite de l'Europride, selon lui un point positif pour la Serbie. Laurent Rouy, Belgrade, RFI. SB : La tempête tropicale Fiona se dirige vers Porte-Rico, dans la mer des Caraïbes, après être passée sur la Guadeloupe. RR : Les pluies violentes et les rafales de vent ont fait 1 mort en Guadeloupe. Un homme emporté avec sa maison dans la région de Basse-Terre, indique le préfet de la Guadeloupe. La tempête Fiona se renforce. Porto-Rico a été placé en état d'alerte ouragan. SB : En Inde, l’ONG internationale Oxfam publie un rapport alarmant sur les discriminations.  RR : Les salaires des femmes, des musulmans ou les citoyens de basse caste, les plus pauvres, les salaires sont très inférieurs au reste de la population. Des inégalités qui, selon l’étude, sont devenues encore plus importantes depuis la pandémie de Covid-19. Côme Bastin. À compétence égale, une femme gagne, en Inde, 50 euros de moins par mois que les hommes. Un citoyen de basses castes ou de tribus 60 euros et un musulman 80 euros de moins que le reste de la population. Dans un pays où la grande majorité des salaires est inférieure à 300 euros, les chiffres ont de quoi frapper. Ils sont issus d’un rapport premier en son genre d’Oxfam dans le pays, qui cherche à mesurer non seulement les inégalités mais aussi leurs causes. C’est ainsi que le sexe, la religion ou la caste ont été testées à partir de données issues du gouvernement. Ces importantes disparités dans l'accès à l’emploi ne sont pas nouvelles en Inde. Mais malgré une constitution égalitaire, le pays peine à s'en débarrasser, explique Pravas Ranjan Mishra, membre de l’équipe recherche de l’ONG. « Les musulmans sont souvent confinés à des emplois mal payés et dégradants. Pour les basses castes, la situation est un peu meilleure grâce au système de quotas. Mais tous les travailleurs journaliers font eux aussi face une situation catastrophique. Ces discriminations sont plus souvent observées en milieu rural pour les castes et en ville pour les musulmans. » Autre chiffre alarmant, les femmes ne représentent que 25 % de la masse salariale, un chiffre en déclin et bien inférieur à d'autres pays en développement comme la Chine ou la Russie. Selon le rapport enfin, ces discriminations ont été aggravées par la pandémie de Covid-19. Côme Bastin, Bangalore, RFI. RR : Et c'est la fin de ce Journal en français facile ! Merci, Sylvie Berruet. SB : Avec plaisir Raphaël !  RR : Il est 22h10, à Paris à l’écoute de RFI
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  • Folge vom 16.09.2022
    Journal en français facile 16/09/2022 20h00 GMT
    GUERRE EN UKRAINE : Vladimir Poutine parle de la guerre en public ; et autres nouvelles.Transcription Adrien Delgrange : Où que vous soyez sur la planète, ravi de vous retrouver pour vous présenter le Journal en français facile, il est 20h en temps universel, 22h à Paris. Avec Sylvie Berruet, bonsoir.   Sylvie Berruet : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.   AD : À la une de cette édition du 16 septembre, la guerre en Ukraine. « Nos opérations ne s'arrêtent pas, elles avancent à un petit rythme » dit le président russe que vous entendrez.   SB : Nous évoquerons aussi cette nouvelle journée de violences en Haïti dû à l’augmentation des prix du carburant.    AD : Au sommaire également, ce cessez-le-feu, cet arrêt des combats, fragile entre le Kirghizstan et le Tadjikistan.    SB : Enfin, Charles III, le nouveau roi d’Angleterre, a été conspué, hué aujourd'hui à Cardiff.   AD : Voilà pour les titres, soyez les bienvenus.  ------ SB : C'est assez rare pour être noté : Vladimir Poutine parle de la guerre en public.   AD : C'était aujourd'hui, Sylvie, lors d'un sommet en Ouzbékistan devant plusieurs chefs d'État dont ceux de Chine, d'Inde, d'Iran et de Turquie. Alors que ces derniers temps, la Russie perd du terrain dans sa guerre en Ukraine, le président russe affirme qu'il va « tout faire », mais à son rythme, pour que le conflit en Ukraine « se termine le plus vite possible ». Le plan ne nécessite pas d’ajustement. L'état-major général prend des décisions opérationnelles au fur et à mesure du cours de l’opération. Il agit en fonction de l'objectif principal, qui est la libération du Donbass, et ce travail se poursuit malgré les tentatives d'attaque de l'armée ukrainienne. Nos opérations offensives dans le Donbass elles-mêmes ne s'arrêtent pas, elles se poursuivent. Cela va lentement, mais progressivement, l'armée russe occupe de nouveaux territoires. J'attire votre attention sur le fait que nous ne combattons pas avec toute notre armée, seulement une partie. C’est pourquoi nous ne sommes pas pressés. Mais concrètement, il n'y a pas de changements. L'état-major général voit ce qui est important, ce qui est secondaire, mais la tâche principale reste inchangée et elle est en cours d’accomplissement. AD : Vladimir Poutine aujourd’hui à Samarcande, propos recueilli par Anissa el Jabri.   SB : Et en revanche, Vladimir Poutine n'a pas évoqué la découverte de centaines de corps enterrés dans une forêt près de la ville d'Izioum.    AD : 443 tombes, mais aussi une fosse commune, ont été trouvés par des Ukrainiens. Alors sur place, aujourd’hui, des enquêteurs ukrainiens ont commencé à exhumer des corps, c’est-à-dire à la déterrer. Certains corps ont été retrouvés les mains liées. Il faut maintenant attendre le résultat de l'enquête avant de tirer les conclusions. Mais en attendant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky qualifie les soldats russes de « meurtriers » et de « tortionnaires ».     SB : En Haïti, la situation est très confuse.   AD : Plusieurs villes haïtiennes, dont la capitale Port-au-Prince, toujours paralysées par des manifestations. Manifestations déclenchées par l'augmentation des prix du carburant. Les routes principales sont bloquées par des barricades, les transports en commun à l'arrêt et nombre de commerces gardent les portent fermées.   SB : En Asie centrale, des affrontements armés entre 2 ex-républiques soviétiques.   AD : Des heurts qui ont éclaté à la frontière entre le Tadjikistan, du Kirghizstan. Il y a eu plusieurs dizaines de blessées, probablement quelques morts. Les deux parties se renvoient la responsabilité. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incidents se produit, mais les observateurs sur place s’inquiètent, cette fois-ci, de la violence qui pourrait dégénérer en un conflit plus large. Les explications de notre correspondant régional, Régis Genté.  Des blindés, des tirs au mortier et aux armes de gros calibres… L’artillerie lourde a été sortie ce vendredi matin le long de la frontière tadjiko-kirghize. Et ce notamment autour de la capitale de la région du Sud-Ouest du Kirghzistan, Batken, dont les abords de l’aéroport et diverses infrastructures civiles auraient été bombardées. Des affrontements qui auraient fait plus de 30 blessés et près d’une dizaine de morts au total, selon des médias locaux. Les deux chefs d’État, le Kirghiz Sadyr Japarov et le Tadjik Emomali Rahmon, qui assistent au sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai à Samarcande dans l’Ouzbékistan voisin, ont convenu d'ordonner un cessez-le-feu, qui devait prendre effet à 16h heure locale. Mais ce vendredi soir, Bichkek et Douchanbé s’accusaient mutuellement de l’avoir violé. Ce genre d’affrontements s’est répété entre les 2 pays depuis plus d’un an, s’avérant souvent meurtrier. En cause, il y a notamment la délimitation des frontières héritées de l’époque soviétique qui n’a jamais été achevée. Près de la moitié des 970 km de celles-ci n’ont toujours pas fait l’objet d’un accord entre Bichkek et Douchanbé. Régis Genté, Tbilissi, RFI. AD : RFI à Paris, 22h05. À Belgrade, l’Europride compte bien braver l’interdiction de défiler, de manifester dans la rue. Les autorités serbes n’autorisent pas la tenue de la grande marche des fiertés LGBT, prévue ce samedi, évoquant des « risques de violence ». Mais les représentants de la communauté LGBT annoncent aujourd’hui qu’ils défileront quand même.     SB : Elle était en visite à Téhéran avec sa famille quand elle a été arrêtée par la police.   AD : Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans interpellée par la police iranienne chargée de faire appliquer les règles vestimentaires pour les femmes. Car en Iran, les femmes ont l'obligation de se couvrir les cheveux avec un foulard. Mahsa Amini a donc été arrêtée, emmenée au commissariat, mais elle est depuis morte. La suite, c'est Oriane Verdier que nous la raconte.   Ces derniers jours, des photos de cette jeune kurde de 22 ans intubée à l'hôpital avaient envahi les réseaux sociaux. Comme un nouveau symbole de la brutalité du régime iranien. À l'annonce de sa mort aujourd'hui, les tweets se sont à nouveau multipliés sur la toile. Mahsa Amini était venue à Téhéran pour rendre visite à des proches. Elle a été arrêtée par la police des mœurs. Elle n'était à leurs yeux pas suffisamment couverte. Après avoir été conduite au commissariat, elle aurait été subitement victime d'un problème cardiaque et transféré immédiatement à l’hôpital. C'est en tout cas ce qu'affirme la police de Téhéran dans un communiqué. Cette dernière a également confirmé le décès de la jeune femme tout en précisant qu'il n'y avait pas eu de contact physique entre elle et les agents de police. Des témoins affirment eux voir vu Mahsa Amini être battu dans la camionnette qui l'emmenait au commissariat. Sa famille affirme qu'elle était en bonne santé.  Pour de nombreux défenseurs des droits de l'homme, il s'agit en réalité d'un exemple de plus de la répression d'État. Les vidéos d'autres femmes violentées par des personnes en uniformes en pleine rue en Iran se succèdent sur les réseaux sociaux. AD : Les précisions d’Oriane Verdier.   SB : Avant les funérailles de la reine d’Angleterre lundi, le roi Charles III a veillé auprès du cercueil d'Elizabeth II exposé à Londres.     AD : Et un peu plutôt dans la journée, Sylvie, le roi Charles III s’était rendu à Cardiff. Cardiff, la capitale du pays de Galles, où le roi a été d’abord accueilli par quelques milliers de sympathisants avec des applaudissements, mais aussi accueilli assez froidement par des contestataires qui ont, on vous le disait, conspué, hué le nouveau roi. À Cardiff, le reportage de Florence de Changy. Sous un magnifique soleil d’automne, l’humeur était plutôt festive dans les rues de Cardiff cet après-midi, en attendant la visite du nouveau Roi d’Angleterre, Charles III, l’ancien prince de Galles. Mais si la majorité du public assemblé devant les imposantes murailles du château de Cardiff était là pour faire honneur à Charles III, plusieurs dizaines de citoyens gallois en ont profité pour exprimer leur colère au passage de sa Rolls-Royce royale. « Nous sommes ici pour attirer l’attention sur le titre du Prince de Galles, la signification de ce titre dans l’histoire du pays de Galles et à quel point c’est mal et contrariant qu’ils aient décidé de maintenir ce titre. » Pour certains Gallois, le titre de Prince de Galles est usurpé. « Nous sommes ici parce qu’il y a des gens en Galles, ou Camery, le vrai nom du Pays de Galles, qui pensent que le prince de Galles est une fraude, un usurpateur. L’histoire vous prouve que nous avions notre propre maison royale, c’était la maison Gwyneth. » Les partisans de ce mouvement réclament que le titre du Prince de Galles soit abandonné et se félicitent qu’une pétition en ligne à cette fin ait déjà rassemblé près de 30 000 signatures en une journée. Florence de Changy, Cardiff, RFI. SB : Les contaminations de Covid-19 augmentent de nouveau en France.   AD : Après huit semaines d'amélioration de la situation épidémique, la circulation du virus est repartie à la hausse. Hier, 33 200 nouveaux cas étaient comptabilisés contre 20 000, une semaine plus tôt.   Une tempête, Sylvie, une tempête tropicale attendue sur les Caraïbes ces prochaines heures. Fiona, c'est son nom, devrait traverser notamment une partie de l'archipel. La Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont concernés.   SA : On fait une découverte à Gaza.   AD : C’est un agriculteur palestinien qui labourait sa terre et il a mis au jour des mosaïques datant du VIIe siècle. Ces mosaïques représentent des animaux et sont « en parfait état de conservation », précise les archéologues sur place. C’est la fin de ce journal, excellente soirée à toutes et à tous.
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  • Folge vom 15.09.2022
    Journal en français facile 15/09/2022 20h00 GMT
    MONDE : Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur volonté de renforcer leurs liens ; et autres nouvelles.Transcription Anne Corpet : Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Clémentine Pawlotsky, bonsoir clémentine. Clémentine Pawlotsky : Bonsoir Anne, bonsoir à tous. AC : Première rencontre entre les présidents russe et chinois depuis le début de la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur volonté de renforcer les liens entre leurs deux pays. CP : Des détenus russes engagés pour combattre au sein du groupe Wagner. Une vidéo montrant le chef de ce groupe de mercenaires en train de recruter dans une prison est devenue virale, c’est-à-dire qu’elle a fait énormément de vu, sur les réseaux sociaux.  AC : À Londres, les Britanniques continuent de rendre hommage à la reine Elizabeth II. La file d'attente pour se recueillir devant le cercueil s'étend toujours sur plusieurs kilomètres. CP : Enfin, Roger Federer, la légende suisse du tennis, a annoncé sa retraite ce jeudi. Son rival historique sur les courts, l'Espagnol Rafael Nadal parle de triste journée pour le sport dans le monde entier.  ---- CP : L'Union européenne soutiendra l'Ukraine « aussi longtemps » qu'il le faudra face à la Russie. C'est ce qu'a déclaré la présidente de la Commission européenne aujourd'hui à Kiev. AC : En marge de cette visite en Ukraine, Ursula von der Leyen a aussi affirmé qu'elle souhaitait voir Vladimir Poutine traduit devant la justice internationale pour répondre des crimes de guerre commis par les Russes. Elle a estimé qu'une telle probabilité était possible. Pendant ce temps, le président russe était à Samarcande en Ouzbékistan pour assister à un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai. Il s'est entretenu, à cette occasion, avec le président chinois. C'était leur première rencontre depuis le début de la guerre en Ukraine. Sous le coup des sanctions occidentales, Vladimir Poutine a insisté pour renforcer les liens de son pays avec la Chine. Vincent Souriau. Vladimir Poutine, mis au ban de communauté internationale, tend la main à la Chine. D'abord, avec un hommage, il salue ce qu'il appelle le positionnement équilibré de la Chine vis-à-vis du conflit en Ukraine, puisque Pékin n'a jamais condamné l'invasion russe. Et il appelle les autorités chinoises à faire cause commune avec la Russie, car, le président russe accuse l'Occident de vouloir instaurer un monde unipolaire. « Je suis convaincu, dit-il, que notre entretien donnera un élan supplémentaire au renforcement du partenariat stratégique entre nos deux pays. » Du côté de Xi Jingping, déclarations très générales sans véritable engagement. La Chine, affirme le dirigeant chinois, est disposée à travailler avec la Russie afin que Pékin et Moscou assument leurs responsabilités de grandes puissances et jouent un rôle de premier plan pour stabiliser un monde parcouru par le chaos. CP : Les États-Unis ont annoncé ce jeudi une nouvelle salve, une nouvelle série, de sanctions contre la Russie. AC : Elles visent une vingtaine de responsables russes, dont un proche de Vladimir Poutine, mais aussi un groupe paramilitaire néonazi associé au groupe Wagner. Il est accusé d'avoir participé à des combats en Ukraine, près de la ville de Kharkiv. CP : Le groupe Wagner, dont les méthodes de recrutement sont devenues virales sur les réseaux sociaux. AC : Une vidéo a été vue des milliers de fois depuis hier soir. Elle montre le chef de ce groupe de mercenaire en train de recruter dans une prison russe. Il offre la liberté aux détenus qui acceptent de combattre en Ukraine, mais les menacent de mort s'ils reculent devant le feu ennemi. Cette vidéo contredit les affirmations de Moscou :  le Kremlin a répété en début de semaine que les prisonniers russes n'étaient pas envoyés au combat. Cléa Broadhurst. Entouré de prisonniers habillés en noir, un homme identifié comme Yevgeny Prigozhin, le chef du groupe Wagner, tient ce discours : « Venez-vous battre en Ukraine et vous serez récompensé par votre liberté, si vous arrivez à rentrer vivant. » Il propose aux prisonniers russes de combattre dans un conflit qu'il qualifie de bien plus difficile que la guerre menée par la Russie en Tchétchénie et en Afghanistan. « J’ai plus du double de munitions qu’à Stalingrad. Le premier péché, c’est de déserter. Personne ne recule. Personne ne bat retraite. Personne ne se constitue prisonnier. Lors de votre entrainement, on vous parlera de deux grenades que vous devrez avoir sur vous lorsque vous vous rendez. Personne ne retourne en prison. Vous passez six mois sur le front et vous rentrez chez vous, graciés. Ceux qui veulent rester le peuvent. Ceux qui changent d’avis le premier jour, on les considère des déserteurs et on les exécute. » Les hommes ont cinq minutes pour faire leur choix. S'ils acceptent un déploiement, les prisonniers doivent s'engager à ne pas consommer de drogues ou d'alcool et il leur est interdit de piller et d'avoir des « contacts sexuels avec les femmes, la flore, la faune ou les hommes locaux ». AC : Les mercenaires de Wagner qui ont déjà été liés au massacre de Bucha, où des centaines de civils ont été retrouvés exécutés. Un rapport récent les a par ailleurs accusés de crimes de guerre en Afrique, où ils ont été déployés pour combattre au Mali et en République centrafricaine. CP : La situation est toujours très tendue en Haïti. AC : Les Haïtiens protestent contre le cout de la vie depuis hier. C'est l'augmentation du cout du carburant qui a jeté dans la rue la population. Les prix du diesel et du kérosène vont presque doubler après l'arrêt des subventions du gouvernement annoncé ce mercredi. Les manifestations se poursuivent ce jeudi dans plusieurs villes. Des violences ont été rapportées dans la capitale, à Port à Prince. Selon nos informations, les locaux du programme alimentaire mondiale et de l'ONG Caritas ont été pillés aux Gonaïves.  CP : Plusieurs milliers de Britanniques, Anne, sont allés se recueillir ce jeudi devant le cercueil de leur reine disparue. AC : La file d'attente qui permet d'accéder à la salle du parlement où repose la reine dépassait encore les sept kilomètres aujourd'hui, soit huit heures d’attente avant de pouvoir s'incliner devant le cercueil de la souveraine. Cette procession va continuer jusqu'à lundi, jour des funérailles. La journée sera fériée et l'affluence sera massive. Le programme de la journée est déjà connu. Correspondance à Londres, Émeline Vin.  La Reine elle-même avait validé les plans pour ses propres funérailles. Lundi, son cercueil quittera le grand hall du palais de Westminster peu après 10h et demi, transporté par une centaine de soldats de la Marine, vers l’abbaye de Westminster, accompagné, entre autres, par un joueur de cornemuse désigné par Sa Majesté de son vivant. Près de 2 000 personnes, dont les présidents américain et français, assisteront à la messe qui s’achèvera vers midi, par deux minutes de silence. Les aéroports londoniens auront cessé toute opération pour assurer le silence complet, dans le ciel britannique. Il s’agirait de la plus grande cérémonie organisée en Grande-Bretagne depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ensuite, débutera le véritable dernier voyage d’Elizabeth II, vers son château de Windsor. En fin d’après-midi, la famille royale s’y réunira pour un nouvel office, aux côtés du personnel de la souveraine, avant l’enterrement dans la crypte de la chapelle George VI. Elizabeth II y sera inhumée, en même temps que son mari, le prince Philip, au cours d’une dernière cérémonie en début de soirée et en présence de ses proches. Émeline Vin, Londres, RFI. AC : Et la Russie qui n'a pas été invitée en raison de la guerre en Ukraine, a dénoncé, ce jeudi, l'attitude « immorale » du Royaume-Uni à son encontre. CP : Roger Federer, la légende suisse du tennis, a annoncé sa retraite ce jeudi. AC : Il a su allier élégance et efficacité sur les courts. Le joueur a aussi accumulé les victoires, il a emporté 103 trophées, dont vingt titres en grand chelem. Roger Federer a annoncé sa retraite via un message vidéo. On en écoute un extrait. C’est 3 dernières années, j'ai dû faire face à des défis sous la forme de blessures et d'opérations. J'ai travaillé dur pour revenir à la compétition en pleine forme, mais je connais aussi les capacités et les limites de mon corps et son message dernièrement a été clair, j'ai 41 ans, j'ai joué plus de 1 500 matchs en 24 ans. Le tennis m'a traité plus généreusement que je n’aurais jamais pu rêver et maintenant, je dois reconnaître quand il est temps de mettre un terme à ma carrière. C'est une décision à la fois douce et amère, car tout ce que le circuit professionnel m'a donné va me manquer. Mais en même temps, il y a tant de choses à célébrer. C'est 24 années sur le circuit, ont été une aventure incroyable. J'ai eu la chance immense de jouer devant vous dans plus de 40 pays. J'ai ris, pleuré, ressenti de la joie et de la douleur, mais par-dessus tout, je me suis senti incroyablement vivant. Donc, je veux remercier du fond de mon cœur partout dans le monde tous ceux qui m'ont aidé à réaliser les rêves d'un jeune ramasseur de balles suisse.  CP : Le tennisman Roger Federer, enfin du football ce soir. AC : Avec la deuxième journée de la ligue Europa et deux défaites, ce soir, pour la France. Nantes a perdu à Bakou 3 buts à 0 face au Karabagh FC. Monaco s'est incliné à domicile 1 à 0 contre les Hongrois du Ferencvaros. RFI, il est 22h10 à Paris, c’est la fin de ce Journal en français facile.
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